mardi 27 novembre 2007

UNE SI LONGUE LETTRE "MARIAMA BA" Fatou Keita

UNE SI LONGUE LETTRE "MARIAMA BA"



Ce roman de l’écrivain sénégalaise MARIAMA BA née en 1929 au Sénégal. Ayant fait ses études à l’école française, elle entre en 1943 à l’école nationale de RUFISQUE après avoir eu de bonnes notes lors de ses examens. Décrochant son diplôme pour devenir professeur en 1947, elle enseignera douze années avant d’arrêter pour des raisons de santé. Mariée et mère de neuf enfants son mariage avec OBEYE DIOP se termine par un divorce. Elle est morte en 1981 avant même d’avoir terminée son deuxième roman.

Son premier roman intitulé « UNE SI LONGUE LETTRE » coule d’une lettre que RAMATOULAYE FALL, mère de douze enfants entreprend après la mort de son mari MODOU FALL destinée à sa meilleure amie AISSATOU BA exilée aux ETATS-UNIS. A travers ce roman l’auteur nous montre différentes facettes de la communauté
africaine. Le livre s’articule autour d’un thème bien défini:la polygamie. En effet la polygamie constitue un problème très grave auquel notre société est confrontée. Ici l’auteur souligne un fait très triste : un père de famille qui abandonne son domicile conjugale ainsi que ses enfants dans la misère au profit de sa deuxième femme qui a l’age de sa fille sans se soucier de toutes les années pendant lesquelles sa première épouse a été à ses cotés pour le soutenir dans les meilleurs comme dans les pires moments. Laissée à son propre sort RAMATOULAYE décide de s’en sortir sans mari et sans co-épouse. Par contre elle dévoile d’autres problèmes comme celui des castes qui se veulent déterminant, méprisable et injuste ; du manque d’ouverture de la société africaine. AISSATOU aussi a eu presque les mêmes problèmes car elle est issue d’une famille ouvrière, mariée à MAWDO BA meilleur ami de MODOU celle ci n’a jamais été acceptée par la noble famille de son mari particulièrement par sa belle-mère NABOU. Confrontée à la polygamie elle décide de quitter son mari et s’exiler aux USA avec ses quatre enfants.Acte de bravoure et synonyme de fierté, AISSATOU rompt ainsi avec une certaine tradition que nul n’a jamais réellement osé remettre en question. Ainsi le but de cette œuvre est de conscientiser les femmes à prendre leur avenir en main et ne pas se plier à certaines normes que notre société impose.

En ce qui me concerne ce roman est très intéressant car il souligne plusieurs pratiques exercées par notre société qui ne sont que des sources de problèmes et de conflit de génération. Cependant je crois qu’on devrait faire une prise de conscience car il ne faut pas se fier aux pratiques ancestrales pour se laisser manipuler comme une exclave, ne pas faire comme RAMATOULAYE restait toute une vie à attendre un mari qui n’a pas su la valoriser juste pour ses enfants ; heureusement la mort les a séparé (MODOU est mort). Les filles doivent se révolter pour être instruites, Ceci dit il ne faut pas imiter toutes les civilisations externes mais justes celles qui ne sont pas en discorde avec notre religion.
L’actualité nous parle de l’émancipation de la femme africaine.

1 commentaire:

khaliles a dit…

je me permet de vous ecrir se commentaire non pas pour vous discrediter mais seulman pour soulever quelques points ou je suis pasz een accord avec vous
pourquoi penser vous ke la femme ne doit pas se plier aux traditions ancestrales quand on sait ke si l'individu se rebelle contre la societe il est mis a l'ecart il est vrai ke la culture a des defauts mais je ne conseille a aucune femme de se revolter au risque de se voir traite de tout les noms